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AnKER-Centres: a trip into the new closed centres for refugees
In March this year the German government included the idea of establishing a new model of shelters, the so called AnKER-centres, in its plans. These centres are also mentioned in the migration Master Plan published by Minister Seehofer a few weeks ago.
These centres will not simply be reception centres for people claiming asylum. AnKER stands for Reception, Decisions and Returns (Aufnhame, Entscheidungs und Rückfürungs). These centres will be huge establishments, similar to prisons, which will serve difference functions; namely, the reception of asylum seekers but also the deportations of those whose asylum claim is rejected.
What are the consequences for refugees? They will be requested to stay in these centres until a decision on their asylum application is taken. They will have to live in these prisons up to 18 months. Authorities, such as the BAMF and the Ausländebehörde, will dispatch representatives in these centres. That means that people will have less opportunities to leave these centres to attend appointments for example; refugees will face even a further degree of isolation than nowadays. These centres are an instrument to enhance the control and surveillance of refugees and to cut their ties with the external world. Refugees will live in segregation and with no privacy.
We invite you all to join the activists of Corasol on 21 August at 7pm at Zielona Gora (Grünbergerstr. 73, Berlin) for a presentation and discussion about the AnKER-centres.
Les centres AnKER: un voyage dans les nouveaux centres fermés pour les réfugiés
En mars de cette année, le gouvernement allemand a inclut l’idée d’établir un nouveau modèle de centres d’accueil, les centres AnKER, dans ses plans. Ces centres ont été aussi mentionnés dans le nouveau Plan General pour la migration qui a été publié par le Ministre Seehofer il y a quelques semaines.
Ces centres ne seront pas juste des nouveaux centres d’accueil pour les demandeurs d’asile. AnKER veut dire Accueil, Décisions et Retours (Aufnhame, Entscheidungs und Rückfürungs). Ces centres seront des grands établissements, semblable à des prisons, qui auront plusieurs fonctions, plus précisément l’accueil des demandeurs d’asile mais aussi les expulsions de ceux dont la demande d’asile aura été rejetée.
Quelles sont les conséquences pour les réfugiés ? Ils devront rester dans ces centres jusqu’au moment où une décision concernant leur demande d’asile sera prise. Ils devront vivre dans ces prisons pendant une période qui peut aller jusqu’à 18 mois. Les autorités, comme par exemple le BAMF et les Ausländebehörde, enverront leurs représentants dans ces centres ainsi que les gens auront moins d’opportunités de les quitter pour se rendre à des rendez-vous par exemple. Les réfugiés seront soumis à un isolement encore pire qu’aujourd’hui. Ces centres constituent un instrument pour renforcer le contrôle et la surveillance des réfugiés et pour couper leurs liens avec l’extérieur. Les refugies y vivront ségrégés et sans intimité.
On vous invite tou.s.tes à rejoindre les activistes de Corasol le 21 août à 19 h à Zielona Gora (Grünbergerstr. 73, Berlin) pour une présentation et une discussion concernant les centres AnKER.
