Tag: Abschiebeabkommen

Bericht vom 31. Januar: Demo in Berlin vor der Botschaft von Mali // Rapport du 31 Janvier: Manif à l’ambassade malienne à Berlin

 

Deutsch

*Un signal fort envers les autorités du Mali contre les expulsions, la signature de laisser-passer et les accords de réadmission*

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Le 31 Janvier 2017, malgré des températures froides, une foule de plus de 100 gens s’est rassemblé devant l’ambassade malienne à Berlin. On y rencontrait des activistes de la diaspora malienne des différents coins de l’Allemagne, mobilisé(e)s à l’initiative du group Djekafo et d’Afrique-Europe Interact. En plus, des activistes de „Voix de Migrants“, de la CISPM, de Lampedusa Hamburg, du réseau anti-raciste de Sachsen-Anhalt, de la Coalition contre les camps Berlin/Brandenburg et des divers éléments anti-racistes, y compris des ressortissant(e)s de divers pays de l’Afrique (Caméroun, Togo, Niger, Tunisie…) étaient là pour montrer leur solidarité avec la cause des malien(ne)s menacé(e)s
d’expulsion. Les causes principales de cette mobilisation: contester la signature des laisser-passer d’expulsion par l’ambassade malienne et la collaboration de l’état malien avec l’agenda des pays européens qui cherchent à renvoyer des réfugié(e)s et migrant(e)s, à imposer des accords de réadmission et à barrer les routes de la migration.

Suivant la demande de la foule de parler avec l’ambassadeur personnellement, Toumani Djimé Diallo, ce-dernier sortait en effet pour s’adresser aux manifestant(e)s et une délégation de 10 personnes entrait
pour discuter avec lui face à face. Les membres de la délégation expilquaient les causes principales de la manif et de leur mécontentement et rappelaient l’ambassadeur de l’histoire de Mahamadou Dramé et Amadou Ba qui étaient expulsés le 6 Janvier 2017 avec un vol mini-charter, ligotés et maltraités par la police allemande.

La réaction de l’ambassadeur:

-Il s’appliquait à souligner qu’il soit généralement engagé à défendre les intérêts des ressortissant(e)s malien(ne)s et qu’il reconnaisse bien les discriminations que les Africain(e)s subissent souvent en Europe.

-Concernant la signature des laisser-passer, il admettait ouvertement que l’ambassade, notemment lui même, signe des laisser-passer pour des expulsions s’il s’agit de demandeurs d’asile rejeté(e)s. Il confirmait aussi sans retenue que c’était lui-même qui avait signé les laisser-passer de Mahamadou Dramé et de Amadou Ba.

-Il insistait que dans les cas où une personne rejetée selon les conditions de la loi allemande, lui, il n’ait aucune choix que de signer des laisser-passer à cause des accords internationnaux que le Mali soit obligé
à respecter.

-Il n’était pas du tout prêt à suivre l’argument que le Mali, en tant que état souverain, et ses ambassades seraient capables de refuser la signature des laisser-passer et il insistait que le problème des expulsion doive se résoudre au niveau de la loi et de la politique d’asile allemande, pas au niveau des ambassades et autorités maliennes. Il accusait même les supporteurs allemand(e)s que eux, selon lui, „enmênent et utilisent les malien(ne)s pour manifester devant leur ambassade au lieu de manifester devant les ministères allemandes responsables“.

-Il affirmait que dans les cas des personnes menacé(e)s d’expulsion, lui même fasse de son mieux pour négocier avec les autorités allemandes pour chercher des solutions à régulariser leur séjour ou pour leur donner du temps pour réussir à se régulariser.

-Il accusait aussi les supporteurs allemand(e)s d’encourager les gens à résister activement contre une expulsion, pendant que, selon lui, la résistence aggrave seulement le risque pour la personne concernée d’être maltraité et de subir des conséquences juridiques.

-Il a proposé d’encourager le soi-disant „retour volontaire“ comme, selon lui, alternative aux expulsions par force. Ca donnerait, selon lui, la chance aux personnes concernées de passer une formation avant de rentrer ou d’avoir un soutien pour se créer une existence économique au Mali. Il affirmait que dans les cas de Mahamadou Dramé et Amadou Ba, il ait aussi réclamé de les laisser bénéficier d’un tel programme d’„aide à rentrer“, mais cet effort était empêché par leur expulsion précipitée.

-Il affirmait que à partir de maintenant, les laisser-passer ne soient plus fournis à part entière par les ambassades, mais que chaque demande de laisser-passer soit envoyé à Bamako, pour être traité par la police malienne, sous la responsabilité du Ministère des Malien(ne)s de l’Extérieur et du Ministère des affaires étrangères.

-Concernant la question d’accord de réadmission, il soulignait que le Mali n’ait pas signé un tel accord avec l’UE et ne va pas le faire en futur. Dans son langage, il y a une claire distinction entre „réadmission“, que le Mali n’aille pas accepter, et „expulsions“, qui soient une procédure inévitible depuis longtemps.

-Selon l’ambassadeur, le scénario futur des expulsions de l’Europe en Afrique est le suivant: L’Union Européenne va faire des accords avec certains états qui recevront des sommes d’argent considérables de la part de l’UE – notemment la Tunisie, la Libye et le Niger – et seront prêt à accepter des expulsé(e)s de n’importe quelle origine Africaine qui sont expulsé(e)s avec un laisser passer européen. Selon lui, pour le futur système des expulsions, ca ne jouera même plus un grand rôle si des états comme le Mali vont coopérer dans les expulsions ou pas – comme il y aura les états qui vont le faire au faveur de l’Union Européenne. L’ambassadeur affirmait aussi que pour les gens expulsé(e)s, ca sera encore mieux d’être
expulsé(e)s au Mali que d’être expulsé(e) en Libye ou au Niger: „Si on vous expulse au Mali, on pourra au moins vous suivre et rassurer que vos droits seront respectés. Si on va vous expulser en Libye, les Libyens s’en fouent
– ils vont vous déposer en désert et vous laisser mourir.“

-A la fin de la rencontre, l’ambassadeur proposait à la délégation des manifestant(e)s de rester en contacte avec lui, pour mieux prendre leurs positions en compte, et d’organiser en futur des réunions régulières entre l’ambassade malienne en Allemagne et les groupes actives de la diaspora malienne.

Qu’est-ce que tout ca veut dire pour la lutte contre la collaboration d’expulsions et contre les accords euro-africains dans le contexte du régime migratoire? Évidemment, la position de l’ambassadeur malien en Allemagne, Toumani Djimé Diallo, qui affirme son soutien pour la cause des réfugié(e)s et migrant(e)s malien(ne)s d’un part, et de l’autre part affirme qu’il ne puisse pas refuser de signer des laisser-passer n’est pas très convaincante. Tous ses propos dans ce contexte montrent qu’il essaie de nier sa propre responsablitié dans le système des expulsions – si lui, il refuserait catégoriquement de signer des laisser-passer, les autoritées allemandes ne seraient pas capables de le forcer à signer. Quand même,
c’était sans doute une initiative importante de la part des activistes malien(ne)s et leurs allié(e)s de rencontrer l’ambassadeur et le confronter face à face avec leurs positions. La manif et la rencontre avec
l’ambassadeur était une contribution à créer un scénario de pression contre les autorités malien(ne)s d’arrêter de collaborer avec les autorités de l’Allemagne ou d’autres états européens qui cherchent à expulser des gens à tout prix. Au Mali, en France, en Allemagne et partout: Il faut continuer à manifester et à faire la pression pour empêcher les expulsions et pour s’opposer contre l’application du processus de La Valette.

En proche futur, il sera aussi un défi majeur de développer des stratégies contre les tentatives de l’UE de faire de plus en plus d’accords d’expulsion avec des pays comme la Libye, le Niger, la Tunisie, l’Égypte,
le Maroc etc. qui vont leur permettre d’expulser encore plus de gens de toute nationalité, même sans dépendre de la coopération de leurs pays d’origine. Les négotiations sur la politique migratoire au niveau de l’UE montrent qu’un tel scénario n’est pas très loin.

Interview avec Mohamed Camara dans “Junge Welt”

+++Deutsch+++

*31. Januar 2017: Eindrucksvolle Demonstration vor der malischen Botschaft in Berlin.*

*Ein starkes Signal an die malischen Behörden gegen die Unterzeichnung von Reisedokumenten für Abschiebungen und Rückübernahmeabkommen.*

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Am 31. Januar 2017 versammelte sich, trotz eisiger Kälte, eine Menschenmenge von über 100 Personen vor der Botschaft der Republik Mali in Berlin. Vor Ort waren Aktivist_innen der malischen Diaspora aus dem gesamten Bundesgebiet, aufgerufen hatten die Gruppe Djekafo und Afrique-Europe Interact. Außerdem waren Aktivist_innen von „Voix de Migrants“ (Stimme der Migrant_innen), der CISPM (Internationale Koalition der Papierlosen und Migrant_innen), von Lampedusa Hamburg, vom
Antira-Netzwerk Sachsen-Anhalt, vom Bündnis gegen Lager Berlin-Brandenburg und anderen antirasistischen Zusammenhängen vor Ort, darunter Menschen aus verschiedenen afrikanischen Ländern (Kamerun, Togo, Niger, Tunesien…), um Solidarität mit den von Abschiebung bedrohten Malier_innen zu zeigen. Zentrale Punkte der Mobilisierung: Protest gegen die Unterzeichnung von
Reisedokumenten für Abschiebungen durch die malische Botschaft und die Kollaboration des malischen Staates mit der politischen Agenda der europäischen Staaten, die bestrebt sind, Geflüchtete und Migrant_innen abzuschieben, Rückübernahmeabkommen durchzusetzen und die Reisewege der
Migration zu versperren.

Die Menge forderte, mit dem Botschafter Toumani Djimé Diallo persönlich zu sprechen. Dieser kam schließlich heraus und sprach zu den Protestierenden, anschließend ging eine Delegation von 10 Personen mit hinein, um mit ihm von Angesicht zu Angesicht zu diskutieren. Die Delegationsmitglieder
brachten die zentralen Beweggründe für ihren Protest und ihre Unzufriedenheit vor und erinnerten den Botschafter an das Schicksal von Mahamadou Dramé und Amadou Ba, die am 6. Januar 2017 mit einem
Mini-Charterflug abgeschoben wurden, gefesselt und von der deutschen Polizei misshandelt.

Der Botschafter äußerte sich daraufhin wie folgt:

-Er war sichtlich bemüht, zu betonen, wie sehr er sich im Allgemeinen für den Schutz der Interessen malischer Bürger_innen stark mache und dass er sich sehr wohl über die Diskriminierung bewusst sei, die viele Afrikaner_innen in Europa erfahren.

-Er gab ganz offen zu, dass die Botschaft, und ganz konkret er selbst, Reisedokumente für Abschiebungen unterzeichnen, wenn es sich um abgelehnte Asylbewerber_innen handle. Er bestätigte auch rückhaltlos, dass er selbst die Abschiebe-Dokumente für Mahamadou Dramé und Amadou Ba unterzeichnet habe.

-Er bestand darauf, dass er, wenn eine Person nach den Vorgaben des deutschen Gesetzes abgelehnt sei, keine andere Wahl hätte, als ein Reisedokument zu unterzeichnen, da er an internationale Abkommen gebunden sei, zu deren Einhaltung Mali verpflichtet sei.

-Er ging überhaupt nicht auf das Argument ein, dass Mali als souveräner Staat und seine Botschaften in der Lage wären, die Unterzeichnung von Reisedokumenten zu verweigern und er bestand darauf, dass sich das Problem mit Abschiebungen auf der Ebene des deutschen Rechts und der deutschen Asylpolitik lösen müsse, nicht auf der Ebene der Botschaften und der Behörden Malis. Er beschuldigte sogar deutsche Unterstützer_innen, sie würden „die Malier_innen hierherbringen und benutzen, um vor ihrer Botschaft zu demonstrieren, anstatt vor den zuständigen deutschen Ministerien.“

-Er behauptete, er würde stets mit den deutschen Behörden verhandeln, um Lösungen für diejenigen Menschen zu finden, die von Abschiebung bedroht sind, damit diese ihren Aufenthalt regularisieren können, oder zumindest Zeit gewinnen, um nach Lösungswegen zu suchen.

-Er beschuldigte auch die deutschen Unterstützer_innen, sie würden die Betroffenen ermutigen, sich aktiv gegen eine Abschiebung zu widersetzen. Widerstand würde jedoch nur das Risiko für die betroffene Person verschlimmern, Gewalt zu erfahren und rechtliche Folgen tragen zu müssen.

-Er schlug vor, abgelehnte Personen zu ermutigen, sich einem Programm zur „freiwilligen Rückkehr“ zu unterziehen; dies wäre eine bessere Alternative zu gewaltsamen Abschiebungen. Die Person hätte dann die Möglichkeit, vor der Rückkehr eine Ausbildung zu machen oder Unterstützung zu bekommen, um
sich in Mali eine wirtschaftliche Existenz aufzubauen. Er behauptete auch, er habe sich bei Mahamadou Dramé und Amadou Ba ebenfalls dafür eingesetzt, sie in ein solches Programm zur „Rückkehrhilfe“ aufzunehmen, diese Bemühung sei jedoch durch deren abrupte vorzeitige Abschiebung zunichte gemacht worden.

-Er behauptete, künftig würden Reisedokumente nicht mehr eigenständig von den Botschaften ausgestellt werden, sondern jede Anfrage um ein Reisedokument würde nach Bamako geschickt und dort unter der Verantwortung des Ministeriums für Auslandsmalier_innen und des Außenministeriums von der malischen Polizei bearbeitet.

-Bezüglich Rückübernahmeabkommen betonte er, Mali habe kein derartiges Abkommen mit der EU unterzeichnet und würde dies auch in Zukunft nicht tun. Wenn es nach ihm geht, müsse man des weiteren klar unterscheiden zwischen „Rückübernahme“, die Mali nicht akzeptieren würde, und Abschiebungen, die seit langem ein unvermeidlicher Vorgang seien.

-Der Botschafter legte auch seine Einschätzung dar, wie ein zukünftiges Abschiebe-Szenario zwischen Europa und Afrika aussehen wird: Die EU schließt mit bestimmten Staaten, die dafür beträchtliche Geldsummen erhalten – dazu gehören v.a. Tunesien, Libyen und Niger – Abkommen ab, in denen diese sich bereit erklären, Abgeschobene egal welcher afrikanischen Herkunft anzunehmen, die mit einem EU-Reisedokument abgeschoben werden. Geht es nach ihm, spielt für das zukünftige Abschiebesystem keine große Rolle mehr, ob Staaten wie Mali bei Abschiebungen kooperieren oder nicht – denn es gäbe ohnehin andere Staaten, die die Erwartungen der EU-Vertreter_innen erfüllen werden. Er behauptete auch, für abgeschobene Personen sei es immer noch besser, wenn sie nach Mali abgeschoben werden
statt nach Libyen oder in den Niger: „Wenn man euch nach Mali abschiebt, kann man zumindest mitverfolgen, wie es euch ergeht, und dafür Sorge tragen, dass eure Rechte respektiert werden. Wenn man euch nach Libyen abschiebt, ist es den Libyern absolut egal, was aus euch wird – sie werden
euch in der Wüste aussetzen und sterben lassen.“

-Am Ende des Treffens bot der Botschafter der Delegation der Protestierenden an, mit ihm im Kontakt zu bleiben, um besser auf ihre Positionen eingehen zu können. Außerdem solle es in Zukunft regelmäßige Treffen zwischen der Botschaft von Mali in Deutschland und den aktiven Gruppen der malischen Diaspora geben.

Was bedeutet das alles nun für den Kampf gegen Abschiebe-Kollaboration und gegen europäisch-afrikanische Abkommen im Rahmen des Migrationsregimes? Ganz offensichtlich ist die Position des malischen Botschafters Toumani Djimé Diallo, der auf der einen Seite seine Unterstützung für die Sache der malischen Geflüchteten und Migrant_innen hervorhebt, der aber auf der anderen Seite behauptet, er könne sich nun mal nicht weigern, Reisedokumente zu unterzeichnen, nicht sehr überzeugend. Alle seine Aussagen in diesem Zusammenhang zeigen, wie er versucht, seine eigene Verantwortung im System der Abschiebungen zu negieren – würde er sich tatsächlich kategorisch weigern, Reisedokumente zu unterzeichnen, könnten ihn die deutschen Behörden auch nicht dazu zwingen.

Dennoch war es zweifellos eine wichtige Initiative seitens der malischen Aktivist_innen und ihrer Verbündeten, den Botschafter zu treffen und direkt von Angesicht zu Angesicht mit ihren Positionen zu konfrontieren. Die Demo und das Zusammentreffen mit dem Botschafter war ein Beitrag dazu, auf
verschiedenen Ebenen Druck auf die malischen Behörden aufzubauen, damit sie ihre Kollaboration mit Deutschland oder anderen europäischen Staaten beenden, die um jeden Preis Menschen abschieben wollen. In Mali, in Frankreich, in Deutschland und überall: Wir müssen weiter auf die Straße gehen und Druck machen, um Abschiebungen zu verhindern und uns der Umsetzung des Valetta-Prozesses entgegenzustellen.

In naher Zukunft wird es auch eine große Herausforderung sein, Strategien zu entwickeln gegen die Bestrebungen der EU, mit immer mehr Staaten, wie Libyen, Niger, Tunesien, Ägypten, Marokko etc. Abkommen abzuschließen, die es ihnen ermöglichen, noch mehr Menschen jeglicher Nationalität abzuschieben, ohne dabei auf die Kooperation von deren Herkunfgtsländern angewiesen zu sein. Die migrationspolitischen Verhandlungen auf EU-Ebene zeigen, dass ein solches Szenario gar nicht weit weg ist.

Interview mit Mohamed Camara in der Tageszeitung “Junge Welt”

 

Afghan Refugees Movement جنبش مهاجرین افغان‎Keine Abschiebungen nach Afghanistan!

Zum 14. Dezember 2016, 17:30 – 20:00: Protest gegen erste Sammelabschiebung nach Afghanistan direkt vor Ort am Franfkurter Flughafen


Am Mittwoch, den 14. Dezember findet eine erste Sammelabschiebung nach Afghanistan statt. Der Charter-Flug startet um 18:40h vom Frankfurter Flughafen. Betroffen sind ca. 50 Personen.
Dagegen richtet sich am selben Tag am Frankfurter Flughafen – wie schon vergangenen Samstag – der Protest von einem breiten regionalen Bündnis, darunter u.a. das Afghan Refugees Movement.
Es wird eine Demonstration direkt vor Ort am Terminal 1 des Frankfurter Flughafens geben. Beginn ist um 17:30h.

Während das Auswärtige Amt Reisewarnungen veröffentlicht und es unbestritten ist, dass sich 2016 die Sicherheitslage in Afghanistan erneut verschärft hat, drängt das Bundesinnenministerium unter Thomas De Maiziere auf Massenabschiebungen von afghanischen Asylsuchenden. Unter massgeblichem Einfluss deutscher Politiker*innen hat die EU der afghanischen Regierung ein Abkommen aufgezwungen, das in den kommenden Monaten die Abschiebung von tausenden Geflüchteten ermöglichen soll. Dafür soll sogar ein spezielles Abschiebeterminal in Kabul gebaut werden.
Dagegen formiert sich bereits seit Wochen und Monaten Widerstand von Geflüchteten und Unterstützer_innen. So hatte erst am 19. November das Afghan Refugees Movement in Frankfurt demonstiert.

“Wenn Afghanistan sicher ist, was macht dann die Bundeswehr in Afghanistan?”, sagteine Person vom Afghan Refugees Movement und weiter: “DIe ganze Welt weiß, dass Afghanistan nicht sicher ist. Wenn es sicher wäre, würden wir nicht unser Land, unsere Familien und Verwandten verlassen.

Zudem ist auch angesichts der aktuellen rassistischen Stimmung sowie dem vorherrschenden Kurs der Bundesregierung insbesondere des Bundesinnenministeriums davon auszugehen, dass dies nicht die einzige Sammelabschiebung nach Afghanistan bleibt. Dagegen wird sich jedoch auch in Zukunft Protest und Widerstand formieren

“Wir glauben das alle Menschen das Recht darauf haben in Sicherheit zu leben und das Recht dazu haben auszuwählen, wo sie leben wollen. So steht auch in der allgemeinen Erklärung der Menschenrechte der UN, dass jeder Mensch das Recht darauf hat in Frieden und Sicherheit zu leben” sagt eine Person vom Afghan Refugees Movement.

Demo “Keine Abschiebung nach Afghanistan”

Keine Abschiebung nach Afghanistan Demo BerlinDemonstration in Berlin Keine Abschiebung nach AfghanistanBerlin 10.12.2016

Mindestens 1000 Menschen demonstrierten zur Stunde auf der Turmstr. in Moabit gegen ihre drohende Abschiebung nach Afghanistan.

“Afghanistan ist kein sicheres Land!”

Rund 400 Demonstranten protestierten am Frankfurter Flughafen ebenso. Das Aktionsbündnis „Gegen Abschiebung Rhein-Main” hatte zu dem Protest am internationalen Tag der Menschenrechte aufgerufen.

Afghan Refugees and the Deport // Seminar // Selay Ghaffar

A talk by Selay Ghafar, spokesperson for Solidarity Party of Afghanistan

(in English)

Time: Sunday, 11 Dec 2016, 6:30pm
Address: Admiralstraße 17, 10999 Berlin, Deutschland
The new contract of Afghanistan with European countries. The self organization of Afghan Refugees to fight against deportations and the tightening of Asylum Laws
Organizers:

سیلی غفارسخنگوی حزب همبستگی افغانستان

زمان برنامه:

یکشنبه 11 دسامبر 2016 به زبان انگلیسی

دوشنبه 12 دسامبر 2016 به زبان فارسی

موضوع برنامه: پناهجویان افغانستانی و مسئله‌ی دیپورت

برنامه‌ی روز یکشنبه: افسانه‌ی امن بودن افغانستان، دلایل فرار مردم افغانستان از این کشور و قرارداد اخیر دولت افغانستان با کشورهای اروپایی

برنامه‌ی روز دوشنبه: قرارداد اخیر دولت افغانستان با کشورهای اروپایی، لزوم خودسازماندهی پناهجویان افغانستانی برای مبارزه با دیپورت و قوانین سختگیرانه علیه پناهجویان

برگزارکننده:

ریشه‌های خیابانی _ برلین

هواداران حزب همبستگی افغانستان در اروپا

 

Afghan Refugees Deport Issue

Street Roots Manjanigh

Aufruf zur Demonstration: Keine Abschiebungen nach Afghanistan

Gestern Roma, heute Menschen aus Afghanistan, morgen wir?
Yesterday Roma, today people from Afghanistan, tomorrow we?
Hier Roma, aujourd’hui les gens de l’Afghanistan, demain nous?

Demonstration –  Protest march – Démonstration
10.12.2016 – 11:30 – U-Bhf Turmstr (U 9), Berlin

Demo gegen Abschiebung nach Afghanistan

Aufruf zu Solidarität gegen Abschiebung
Kommt alle, egal welcher Nationalität ihr seid, um gegen Abschiebungen nach Afghanistan zu protestieren!
Heute sind es Menschen aus Afghanistan, morgen werden wir anderen Flüchtlinge betroffen sein. Die deutsche Regierung behauptet, dass Afghanistan ein sicheres Land ist.  Das behauptet sie auch von vielen anderen Ländern, in denen Krieg ist oder Menschen verfolgt werden.
Mit allen Mitteln will die deutsche Regierung dafür sorgen, dass weniger Flüchtlinge in Deutschland leben,  macht die Grenzen zu und schiebt ab.
Lassen wir uns nicht von der deutschen Asylpolitik spalten! Deutschland sortiert Flüchtlinge in gute oder schlechte Flüchtlinge, in Willkommene und Chancenlose.
Dazu sagen wir: Nein! Wir haben alle ein Recht auf Leben und Schutz.

Call for solidarity against deportation
Everyone, no matter what nationality you are, join to protest against deportations to Afghanistan!
Today people from Afghanistan, tomorrow we, other refugees, will be affected. The German government claims that Afghanistan is a safe country. They claim this also about many other countries where is war or people are persecuted.
With all  means the German government wants to ensure that fewer refugees live in Germany, by closing borders and deportation.
Let us not be divided by German asylum policy! Germany grades refugees in good or bad refugees, in those who are welcome and those who have no chance.
To this we say: No! We all have a right to live and for protection.

Appel à la solidarité contre la déportation
Venez tous, peu importe quelle nationalité vous êtes, pour protester contre les expulsions vers l’Afghanistan!
Aujourd’hui, c´est les gens de l’Afghanistan, demain d´autres pays serons touchés et aussi d’autres réfugiés. Le gouvernement allemand fait savoir que l’Afghanistan est un pays sûr. Ils ont également affirmé que de nombreux autres pays où il y a la guerre ou les gens sont persécutés. sont aussi des pays sûr. Le gouvernement allemand veut faire en sorte que moins de réfugiés pussent vivre en Allemagne,ils rendent les frontières fermez et déporte des gents.
Ne nous laissons pas nous divisez par la politique d’asile allemand! Qui classe les réfugiés qui sont les bonnes ou de mauvaises réfugiés ou qui sont les bienvenues et qui n´ont pas la chance.
Pour cela, nous disons: Non! Nous avons tous un droit de vivre et une droit à la protection.

NO BORDER! NO NATION! STOP DEPORTATION!

Aufruf zur Demonstration: Keine Abschiebungen nach Afghanistan

Call for print out – Appel à imprimer – Kurzaufruf zum Ausdrucken(De+Engl+Fra)

Demonstration: Keine Abschiebung nach Afghanistan, Samstag 22.10. in Hamburg

Keine Abschiebung nach Afghanistankeine-abschiebung-nach-afghanistan-pashtuDEMONSTRATION: KEINE ABSCHIEBUNG NACH AFGHANISTAN
Samstag 22.10. | 12 Uhr | Hachmannplatz (Hamburg HBF)

Aufruf des Bündnis “Recht auf Stadt – never mind the papers!” zur
Demonstration gegen Abschiebungen am 22.10.2016:

Mit dem Aufschwung der rechten Hetze und Stimmungsmache von Pegida und AfD sind die regierenden Parteien in Bund und Ländern immer mehr auf eine Politik der Abschottung, der Ausweisung und der Einschränkung grundlegender Rechte eingeschwenkt. Menschen, die geflüchtet sind, werden als „Problem“ markiert, für das eine „Lösung“ gefunden werden müsse. Ein Paradebeispiel für diese menschenverachtenden “Lösungen” ist das jüngste Abschiebeabkommen zwischen der EU und Afghanistan, welches Anfang Oktober 2016 als Gegenleistung für ein milliardenschweres “Hilfspaket” abgeschlossen wurde. Das Abkommen soll die Abschiebung von 80.000 afghanischen Geflüchteten erleichtern und sieht sogar vor, dass am Flughafen in Kabul ein Extra-Terminal für Abschiebungen gebaut werden soll.

Das Abkommen mit der afghanischen Regierung passt zu den anderen Anti-Flüchtlings-Deals der EU (erinnert sei an den Deal mit Erdogan diesen Sommer) und ist Ausdruck einer insgesamt gegen Geflüchtete und Migrant*innen gerichteten Politik. Die Asylrechtsverschärfungen diesen und letzten Jahres dienen als gesetzliche Grundlage für eine drastische Abschiebepolitik, die neben dem Sterben-lassen durch  Abschottung im Mittelmeer die Hauptreaktion auf die verstärkten Flucht und Migrationsbewegungen der letzen Jahre sein soll. Hierbei schreckt speziell die deutsche Regierung nicht davor zurück, immer mehr Länder als „sicher“ zu deklarieren – trotz nachweislicher Verfolgung von Minderheiten, trotz rassistischer Ausgrenzung oder Krieg. So kommt es, dass um ein “Problem” schnell loszuwerden, dann eben auch über den täglichen Terror und Krieg in Afghanistan hinweggesehen wird.

An vielen Stellen regt sich bereits der Widerstand gegen Abschiebungen, zuletzt gingen am 24. September fast 2000 Menschen gegen Abschiebungen nach Afghanistan auf die Straße. Jetzt ist an der Zeit unsere Kräfte zu vereinen und uns der gewaltsamen Abschiebepraxis entgegenzustellen. Zeigen wir den Regierenden, dass wir uns nicht spalten und gegeneinander auspielen lassen! Es gibt keine “guten” und “schlechten” Geflüchteten und keine legitimen Abschiebungen. Lasst uns zusammen aufstehen für ein Hamburg für Alle!

Kommt zur Demonstration “Keine Abschiebungen nach Afghanistan” am Samstag 22.10. um 12 Uhr auf dem Hachmannplatz und zeigt euch gemeinsam mit uns solidarisch. Bleiberecht für Alle!

Mehr Information zur Demo hier:
Hazara Volks- und Kultur Verein Hamburg e.V.:
 https://www.facebook.com/Hazara-Volks-und-Kultur-Verein-Hamburg-eV-511134358900067

Afghanistan ist kein sicheres Land:
https://www.facebook.com/AfghanistanIsntSave/

Bündnis Recht auf Stadt – Never Mind the Papers
https://nevermindthepapers.noblogs.org / nevermindpapers@riseup.net

Durch eine Neubewertung der Sicherheitslage in Afghanistan und das aktuelle Abschiebeabkommen zwischen EU und afghanischer Regierung hat sich die Situation von afghanischen Geflüchteten in Deutschland dramatisch verschlechtert. Ihnen wird keine Bleibeperspektive eingeräumt. Daraus folgt ein erschwerter Zugang zu Sprachkursen, Wohnraum und Arbeitsmarkt, wodurch ihnen jegliche gesellschaftliche Teilhabe verwehrt wird. Der Druck der angekündigten Abschiebungen lastet schwer auf uns allen und macht ein normales Leben unmöglich. In Hamburg gibt es die größte afghanische Community in Europa, wir fühlen uns hingezogen zu dieser Stadt. Doch jetzt macht sich auch hier die Angst breit und wir fühlen uns ausgeschlossen und allein gelassen. Wir begrüßen es, dass Menschenrechtsorganisationen zum Protest gegen Abschiebungen nach Afghanistan aufrufen und wollen auf unserer Demonstration mit eigener Stimme unserer gemeinsamen Forderung Gehör verschaffen: Stoppt die Abschiebungen nach Afghanistan!”

Khaleq Bahador, Hazara Volks- und Kulturverein Hamburg

 

english

Demonstration: No deportations to Afghanistan

Saturday 22.10. | 12 AM | Hachmannplatz (Hamburg Central Station)

Call of the alliance “Right to the city – never mind the papers!” for the demonstration against deportations on the 22.10.2016:

With the rise of right-wing agitation and propaganda by Pegida and AfD, the ruling parties in Germany have more and more switched their policies towards sealing-off borders, deporting migrants and restricting basic human rights. People that have been forced to flee are marked as „problems“ that have to be „solved“. A textbook example  for these inhuman “solutions” is the recent Deportation Deal between the EU and Afghanistan. It was passed in the beginning of October 2016  in return for an “aid packet” worth several billion Euros and is supposed to facilitate the deportation of around 80.000 Afghan refugees. Even the construction of an extra terminal for deportations at the airport in Kabul is part of it.

The treaty with the Afghan government matches the other anti-refugee-deals recently brokered by the EU (remember the Deal with Erdogan this summer) and is a manifestation of a policy that is
generally directed against refugees and migrants. The cutbacks in asylum rights in past years serve as the legal basis for a drastic deportation policy, and is supposed to be, apart from the killing
through the walls-up policy in the Mediterranean, one of the main reactions to the increased numbers of refugees and migrants in the past years. Here especially the German government doesn’t hesitate to declare more and more countries as “safe” – in spite of proven persecution of minorities, racist exclusion or war. This is how the daily terror and war in Afghanistan is simply overlooked in order to quickly get rid of a “problem”.

Resistance to deportation is already in place, just a few weeks ago nearly 2000 people took to the streets in Hamburg to protest against deportations to Afghanistan. Now it is time to join our efforts and oppose this violent deportation policies. Let’s show the government that we won’t let them divide us and play us off against each other. There are no “bad” and “good” refugees and no legitimate deportations.

Let’s fight together for a Hamburg for everyone!

Come to the demonstration “No deportations to Afghanistan” on Saturday 22.10. at 12 AM on the Hachmannplatz and show your solidarity together with us! Right to stay for everyone!

More Information here:
Hazara Volks- und Kultur Verein Hamburg e.V.:
https://www.facebook.com/Hazara-Volks-und-Kultur-Verein-Hamburg-eV-511134358900067

Afghanistan ist kein sicheres Land:
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