Ferry for Freedom

0nvqhh88.png(francais en bas: )

In the face of migration policies that hamper millions of people in the world to move freely and to seek asylum in Europe without risking to die in the Mediterranean, the Tunisian association formed by the families of the Tunisian missing migrants, La Terre pour Tous, , organizes on the 6th September FERRY FOR FREEDOM, a symbolic “illegal” depart in the Tunisian waters to  claim and enact freedom of movement against the deadly effects of the Visa regime, demanding legal and free access to Europe, as claimed by the campaign “Ferry not Frontex”.

Please, support this project with your donation: https://www.lepotcommun.fr/pot/0nvqhh88

The boat will leave from Hammamet the 6th of September and we ask all the people and associations that struggle for freedom of movement and migrant rights to join and support the event.

For more information: Imed Soltani (association La Terre pour tous) : association_laterrepourtout@yahoo.com
Phone contact : 00216 22157103
Background: La Terre pour Tous (The world for everybody),  has been created by the parents/ family members of the so called harragas, “those who burn (the borders)”, who, after the Tunisian Revolution, left the country, because the end of the former Tunisian dictatorship led to a loosening of border control. Many of the harragas have died in the sea, or faced detention, or have disappeared. The action is to commemorate them, and to call the regimes of both sides of the border to enquire on them, since many of them have not been found yet. The project involves young people of poor areas, and wants to give them a space to articulate their frustration about their forced immobility. There will be a theatre piece, developed out of improvisations on the topic of the harragas, which have influenced Tunisian society profoundly. The event is also an occasion for journalists to cover the drama of the harragas to call for official inquieries.
–francais:Présentation de l’association La Terre pour tous
Après deux années d’activité et de militantisme, l’association La Terre pour tous a été officiellement créée en 2013. Elle est née à l’initiative des familles des harraga — ceux qui brûlent les frontières en tentant de parvenir en Europe sans passeport ni visa — disparus en mer. La question des « brûleurs » de frontières est devenue fondamentale à la suite des départs massifs qui ont accompagné la révolution tunisienne. De nombreux départs se sont soldés par la rétention, l’emprisonnement, la disparition et la mort de migrants. Cela a profondément affecté leur famille ainsi que la société tunisienne dans sa globalité. Grâce à la révolution tunisienne qui a permis l’émergence d’un militantisme protestataire, l’association La Terre pour tous a pu naître.Elle réunit aujourd’hui, principalement, des familles de disparus et de jeunes Tunisiens ayant « brûlé » les frontières. Elle offre aux familles de disparus un réseau de solidarité et un espace d’échange. Elle œuvre pour la création d’une commission d’enquête afin de faire la lumière sur le sort des Tunisiens disparus et apaiser leur famille. Elle appelle les gouvernants tunisiens et européens à prendre leur responsabilité et à mettre fin aux politiques migratoires restrictives et sécuritaires. Elle offre aux jeunes des quartiers populaires, particulièrement touchés par ce phénomène migratoire, un lieu de sociabilité et d’échange afin qu’ils puissent exprimer leur frustration vis-à-vis du système de mobilité légale, sans fantasmer la vie en Europe. A cette fin, l’association organise des manifestations en Tunisie et en Italie, des conférences de presse ainsi que des actions destinées aux jeunes Tunisiens.

Résumé du projet

Ce projet vise à commémorer le naufrage du 6 septembre 2012 et la disparition de 79 Tunisiens en mer Méditerranée, près de Lampione. A cette occasion, l’association La Terre pour tous réitère son attachement à la création d’une commission d’enquête efficace afin de faire la lumière sur leur sort. Elle réaffirme que ces disparitions sont le résultat des politiques migratoires restrictives et sécuritaires européennes soutenues par le gouvernement tunisien.

L’association organisera un départ symbolique par bateau qui réunira des familles de disparus et de jeunes Tunisiens. Afin d’assurer la visibilité et la résonnance de l’événement, ils seront accompagnés de journalistes tunisiens et européens ainsi que par un documentariste.

Après une réunion Tunis, arrivée à Hamamet. Organisations d’activités sur le port du Hamamet, notamment une pièce théâtre qui est le fruit des ateliers d’improvisation, des activités musicales autour des chansons sur les harraga. Ensuite, le bateau prendra un départ symbolique. Une cérémonie aura lieu sur le bateau en hommage aux harraga disparus. Cela sera également l’occasion pour le documentariste et les journalistes de récolter les témoignages des familles et des jeunes. Au retour au port de Bizerte, une conférence de presse aura lieu afin de vocaliser les revendications de l’association.

Publics cibles et objectifs

  • Cette action vise les jeunes Tunisiens, et plus particulièrement les jeunes de quartiers populaires, marginalisés par le système migratoire. Cette manifestation permettra d’ouvrir, avec eux, un dialogue autour des risques de la traversée. Cela leur permet également d’exprimer leur revendication vis-à-vis des politiques migratoires européennes.
  • Cet évènement cible les familles de disparus afin de leur permettre d’exprimer leur souffrance et de commémorer la disparition de leur enfant. L’action leur permet de vocaliser leurs revendications.
  • Le projet a également vocation à sensibiliser les journalistes aux enjeux liées à la question des disparus en mer et aux enjeux des migrations dans le bassin méditerranéen.
  • Par son action de plaidoyer, le projet cible les gouvernements tunisiens et italiens afin qu’ils assument leur responsabilité et crée une commission d’enquête efficace et effective afin de faire la lumière sur le sort des harraga disparus.
  • Les gouvernements des deux rives du bassin méditerranéen afin de protester contre les politiques migratoires qui en fait d’un espace d’échange et de circulation, un espace de restriction.